Nous sommes au cœur de la sixième crise d’extinction des espèces. Sa particularité est d’être causée par l’Homme seul et d’être 100 à 1000 fois plus rapide que les précédentes. Pourtant, ni nos politiques ni nos concitoyens ne s’inquiètent de la chose. Le monde vient de prendre conscience des dangers que représente l’utilisation de ressources financières qu’il n’a pas, mais il ne prend nullement en compte un danger bien plus grand : l’éradication des espèces vivantes qui l’entourent et dont il dispose. Ce capital, une fois perdu, et contrairement au capital financier, ne pourra être reconstruit dans un laps de temps concevable pour l’Homme. En d’autres mots, la nature n’acceptera de plan de sauvetage qu’immédiat : c’est aujourd’hui qu’il nous faut agir ! Le coût de l’inaction ? Près de 6 % du PIB mondial d’ici 2050. Aujourd’hui, chaque wallon dépense… 3 € pour les politiques sectorielles de conservation de la nature !
La biodiversité traverse une crise comme elle n'en avait pas connu depuis ... 65 millions d'années ! Lire la note de synthèse |