S'identifier - S'inscrire - Contact
   

Get Its, atelier-projet d’économie sociale

• Mardi 01/11/2011

-
-


Dans le cadre de ses projets, GeT démarre un groupe de travail qui se consacre au développement d’une structure d’économie sociale en lien avec les objectifs de la transition.

Ce projet ne vise pas à créer de la croissance locale mais, dans le contexte du pic du pétrole, du changement climatique, des crises sociales et économiques, à offrir à la collectivité, un réseau économique organisé qui peut l’aider à surmonter les événements. Il suppose donc aussi une prise de conscience de la collectivité des limites économiques/écologiques du contexte de vie.
Pour en savoir plus
 

 

Diffusez l'info


Commentaires

Merci par Anonyme le Samedi 06/04/2024 à 19:24

Dans un contexte de défis environnementaux et sociaux, cette initiative offre une perspective prometteuse pour construire une communauté résiliente, consciente des limites écologiques et économiques.

 


Comme un rodéo, prendre conscience des limites par dudu le Mercredi 27/08/2025 à 19:36

Ce projet de Get Its est une belle initiative pour renforcer la résilience de la communauté face aux défis actuels. Dans un monde où l'économie et l'environnement sont de plus en plus fragilisés, c’est un peu comme un rodéo : il faut savoir tenir bon, tout en prenant conscience des limites qui nous entourent.

À l'instar d'un taureau dans l'arène, la collectivité doit se préparer à affronter des réalités difficiles tout en restant unie. Ce groupe de travail sur l'économie sociale est un pas important pour construire un réseau solide qui pourra résister aux turbulences à venir.


par Hugo le Mardi 02/12/2025 à 13:38

 

De la croissance à l’accroissance : vers une nouvelle culture du lien et de la simplicité

Les débats sur la croissance économique prennent aujourd’hui une dimension multiple : écologique, sociale, culturelle, et même existentielle. La proposition de l’“accroissance”, notion développée dans divers courants de pensée critiques, cherche à dépasser l’opposition entre croissance infinie et décroissance punitive. Elle invite plutôt à replacer la qualité du lien humain au cœur des priorités et à interroger ce que signifie réellement “vivre mieux”.

Cette réflexion, encore considérée comme marginale il y a une dizaine d’années, gagne désormais du terrain. Elle touche les territoires, les associations, les entreprises sociales et même les pratiques culturelles. L’idée centrale est simple : mesurer la richesse autrement que par la production matérielle, et repenser la manière dont nous utilisons notre temps, notre énergie et nos ressources.

Une transformation culturelle profonde

L’accroissance ne se limite pas à une critique économique. Elle transforme notre rapport au monde. Elle encourage la sobriété, non comme une contrainte, mais comme une manière de retrouver du sens. Elle valorise les pratiques locales, la réappropriation du temps, la convivialité, la créativité, et des formes plus douces de célébration.

Cette démarche influence aussi nos modes de consommation et nos comportements quotidiens. Beaucoup de personnes engagées dans cette approche adoptent une esthétique plus simple, plus durable. Elles privilégient des objets polyvalents, réutilisables, conçus pour durer plutôt que pour suivre des tendances éphémères. Cela inclut l’habillement, souvent négligé dans le débat, mais pourtant révélateur de nos priorités intimes.

La tenue comme expression de valeurs sociales

Dans les réunions publiques, les conférences, les rencontres citoyennes ou les événements culturels associés à ces mouvements, on observe souvent des tenues discrètes, équilibrées, pratiques. Elles témoignent d’un désir de cohérence entre le fond et la forme : exprimer une vision du monde sans ostentation, par un style doux mais soigné.

La robe midi, par exemple, est devenue un choix fréquent parmi celles qui cherchent à allier élégance, simplicité et fonctionnalité. Ni trop longue ni trop courte, elle incarne cette recherche du juste milieu, symbole d’un mode de vie modéré, réfléchi, respectueux du rythme naturel. Certaines participantes à des conférences sur la transition témoignent d’ailleurs qu’elles apprécient les modèles polyvalents proposés dans des collections inspirées de robes midi intemporelles, adaptées aussi bien aux événements informels qu’aux rencontres plus formelles.

Moins de biens, plus de lien : la force des moments partagés

Un des piliers de l’accroissance est l’importance accordée aux moments vécus en commun. Les soirées de réflexion, les débats citoyens, les ateliers participatifs ou les fêtes locales deviennent des espaces d’expression et d’appartenance. Là où la société de consommation valorise l’individualisme et la performance, ces initiatives remettent au centre la coopération et la convivialité.

Dans ces contextes, on met moins l’accent sur la possession et plus sur la présence. On ne vient pas « montrer » quelque chose, mais « être avec » les autres. L’esthétique vestimentaire reflète cette posture : une élégance simple, accessible, dans laquelle chacun peut se sentir à l’aise, disponible, ouvert à la discussion.

Repenser nos habitudes : un apprentissage collectif

Adopter cette nouvelle manière de vivre demande du temps. Ce n'est pas seulement une question d’écologie, mais de culture. Les participants aux conférences le disent souvent : comprendre l’accroissance, c’est aussi apprendre à ralentir, à renouer avec son propre rythme, à valoriser la simplicité sans l’associer à la privation.

Cela implique également un regard plus attentif sur les objets qui nous entourent : pourquoi les achetons-nous, comment les utilisons-nous, que disent-ils de notre relation à la société et au monde ? L’habillement, qui accompagne chaque étape de la vie quotidienne, n’échappe pas à cette réflexion. Il peut devenir un moyen d’affirmer un engagement intérieur, tout comme un outil de confort et d’expression personnelle.

Conclusion : vers une esthétique du sens et de la mesure

La proposition de l’accroissance dépasse largement les calculs économiques. Elle invite à retrouver un équilibre intérieur, une manière de vivre plus ajustée au réel, aux autres et à l’environnement. Dans cette perspective, la simplicité n’est plus un renoncement, mais un choix positif, une manière de souligner ce qui compte vraiment.

Les vêtements — souvent considérés comme superficiels — prennent ici une signification nouvelle. Ils deviennent un langage discret, une manière de témoigner de valeurs communes : sobriété, durabilité, élégance naturelle. La robe midi, par son équilibre et sa polyvalence, illustre parfaitement cette recherche du juste milieu, chère aux mouvements de transition culturelle.


par Diego le Mardi 02/12/2025 à 13:39

 

Enquête publique à Bruxelles-National : comprendre les enjeux d’un territoire en tension

L’ouverture d’une enquête publique autour du projet de terminal à Bruxelles-National met en lumière une question cruciale : comment aménager un territoire déjà saturé, soumis à des pressions contradictoires, tout en respectant les populations concernées et les impératifs environnementaux ? Ce débat n’est pas seulement technique ou administratif. Il touche à la manière dont une société conçoit ses espaces communs, répartit les contraintes et les bénéfices, et construit l’avenir de ses infrastructures.

Autour de ces questions gravitent des citoyens inquiets, des associations mobilisées, des élus partagés, des experts, des riverains directement affectés. Ce foisonnement d’acteurs souligne à quel point le territoire est un lieu de tension — parfois harmonieux, souvent asymétrique. Certaines zones subissent des nuisances disproportionnées, tandis que d’autres bénéficient de retombées économiques. Cette dissymétrie devient un enjeu politique majeur.

Un territoire façonné par des asymétries multiples

La notion d’asymétrie est centrale dans ce débat. Elle renvoie à l’inégalité de répartition des impacts : bruit, pollution atmosphérique, flux de transport, risques sanitaires, mais aussi opportunités économiques. Dans le cas des projets aéroportuaires, cette asymétrie est particulièrement visible : quelques zones accueillent l’activité, mais de nombreuses autres en subissent les effets secondaires.

Les urbanistes interrogés rappellent que cette dissymétrie n’est pas uniquement physique : elle est aussi sociale. Certaines communautés, moins audibles dans le débat public, voient leurs préoccupations reléguées à l’arrière-plan. Inversement, des acteurs plus puissants peuvent influencer les orientations prises. Le rôle de l’enquête publique est justement de rééquilibrer ces forces, en offrant un espace où chaque voix peut s’exprimer.

L’espace public comme scène de dialogue

Les réunions participatives organisées dans ce cadre montrent que la démocratie locale est un processus vivant, parfois conflictuel, mais toujours nécessaire. Les intervenants partagent analyses, inquiétudes, propositions. Les habitants racontent leur quotidien : les avions qui passent au-dessus de leur maison, les nuisances sonores qui bouleversent les nuits, la crainte de l’augmentation du trafic, mais aussi la fierté de participer à un enjeu collectif.

Dans ces rassemblements, un élément surprend souvent : les personnes présentes incarnent une diversité de gestes, de voix, de postures, presque comme un ensemble de formes inégales se répondant dans un espace commun. Cette diversité, parfois dissonante, parfois harmonieuse, reflète l’asymétrie du territoire — mais aussi sa richesse.

Symbolique des formes : de l’urbanisme à l’expression personnelle

Il est intéressant de constater que cette dynamique d’asymétrie n’appartient pas uniquement au domaine urbain : on la retrouve dans l’expression artistique, architecturale et même dans la manière dont certaines personnes choisissent de se présenter lors de ces rencontres publiques. L’asymétrie, loin d’être un défaut, peut devenir un langage. Elle exprime une tension, une originalité, une singularité.

Au fil de discussions avec les participants, il n’est pas rare de voir comment cette symbolique influence également des attitudes plus quotidiennes. Certains évoquent la manière dont ils choisissent des objets ou des vêtements reflétant leur personnalité, leur engagement ou leur originalité. C’est ainsi que viennent parfois des références à des pièces au design déstructuré ou asymétrique, notamment dans la mode contemporaine. Certaines femmes parlent de leur attrait pour les robes asymétriques élégantes, qu’elles apprécient pour leur capacité à traduire une forme d’expression personnelle décalée, proche de cette idée que l’harmonie peut naître du déséquilibre.

Ce que révèle l’enquête publique sur notre manière d’habiter le monde

Les projets d’aménagement à grande échelle obligent à interroger nos priorités : que voulons-nous préserver ? Sur quoi sommes-nous prêts à faire des compromis ? Comment répartir équitablement les charges et les avantages d’un équipement stratégique comme un aéroport ?

Les discussions montrent que les habitants ne rejettent pas nécessairement le développement, mais demandent une réflexion équilibrée, prenant en compte les effets cumulatifs sur la santé, le climat et la qualité de vie. Ils souhaitent être considérés non comme des obstacles, mais comme des partenaires.

Conclusion : rééquilibrer les forces pour construire un avenir soutenable

L’enquête publique à Bruxelles-National rappelle que la planification territoriale ne peut se faire sans dialogue, sans écoute, sans reconnaissance des asymétries déjà présentes. La démocratie locale trouve ici une occasion de se renforcer, en réintroduisant l’humain au cœur de la décision.

Les asymétries, qu’elles soient urbaines, sociales ou symboliques, ne doivent pas être niées : elles doivent être comprises, travaillées et parfois célébrées, comme le font certaines expressions artistiques et vestimentaires. Elles nous rappellent que la complexité fait partie de la vie, et que l'équilibre se construit souvent à partir de formes inégales mais vibrantes.